Je crois que la photographie n’est pas faite pour figer le temps. Elle lui offre une seconde vie. Chaque image est une empreinte fragile d’un instant déjà disparu.
Être photographe de mariage, pour moi, c’est plus qu’un métier. C’est traduire l’invisible : les émotions, les silences, l’électricité d’un moment… tout ce qui fait battre le cœur.
Les mariages me fascinent parce qu’ils concentrent la vie en une seule journée : le chaos, les rires, les larmes, l’imprévu. Dans cette intensité, je trouve ma liberté.
Je ne cherche pas seulement à fabriquer de belles photos. Je veux créer des images qui comptent. Des images qui, comme une chanson ou un souvenir, continuent à vivre bien au-delà du regard.
J’aime ne pas avoir trop d’importance lors d’un mariage. J’aime être effacé, sans étiquette. Peut-être que c’est pour ça que vous trouverez très peu de photos de moi ici ou ailleurs. C’est une vision un peu oldschool, mais je me sens mieux caché derrière mon appareil que devant.
J’ai commencé avec un D700, quand mon style était encore en construction. Les temps ont changé, moi aussi. À une époque, je faisais plus de quarante mariages par année. Aujourd’hui, j’en fais plus qu’une douzaine pour garder l’énergie et la passion intactes. Parce que oui, un mariage demande beaucoup d’énergie, et je préfère la donner sans compter plutôt que de la diluer.
Ma quarantaine est bien entamée, mais je reste persuadé que l’âge c’est dans la tête, non ?
J’aime le bruit, j’adore le silence. J’aime la solitude, j’aime les gens.
J’aime les objets vintage, et en même temps j’adore la technologie. Un paradoxe ?Probablement. Mais c’est un peu moi : entre passé et futur, entre poésie et curiosité.
Assez parlé de moi… je retourne dans les backstage, dans l’ombre de mon appareil.
Les petites choses de la vie que j’aime